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Plan départemental de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT

Racisme, antisémitisme et haine anti-LGBT : de quoi parle-t-on ?

Le racisme :

Il s’agit d’une idéologie fondée sur la croyance en l’existence de groupes humains de nature différente – les « races » – et postulant l’idée d’un patrimoine génétique commun entre les membres de chaque « race » avec des caractéristiques physiques, morales et intellectuelles propres à chaque groupe.
Cette définition du « racisme biologique » a été utilisée pour justifier l’esclavage, le colonialisme ou encore le nazisme.
Après la Seconde guerre mondiale, cette définition a progressivement évolué vers celle du « racisme culturel », ciblant et dévalorisant les groupes humains sur la base d’une identité ethnique ou culturelle, réelle ou supposée.

L’antisémitisme* :

L’antisémitisme est une forme particulière de racisme se traduisant par une attitude d’hostilité et de haine à l’égard des Juifs, considérés comme un groupe humain spécifique et homogène. Bien qu’il s’agisse d’un fait social ancien, déjà connu durant la période antique, le terme a été créé dans le monde germanique à la fin du XIXe siècle, puis s’est répandu dans toute l’Europe dans un contexte d’expansion des idéologies nationalistes et racistes.
En France, l’antisémitisme s’est manifesté à plusieurs reprises, notamment lors de l’Affaire Dreyfus en 1895 puis lors de la collaboration avec l’occupant nazi.
En Europe, les persécutions et la politique d’extermination (« la Solution finale » ou la Shoah) entreprises à l’encontre des « Juifs » durant la Seconde Guerre Mondiale ont marqué tragiquement l’Histoire du XXᵉ siècle. Ces exactions entreprises sur ordre de l’État allemand nazi, avec la complicité de l’État français sous le régime de Vichy, ont conduit à la mort de près de 6 millions de Juifs d’Europe, dont 1,5 million d’enfants.

La haine anti-LGBT :

La haine anti-LGBT renvoie à l’attitude d’hostilité ainsi qu’aux violences manifestées à l’encontre des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transsexuelles.
Au cours des siècles, ces pratiques sexuelles et identités de genre ont fait l’objet de plusieurs représentations négatives. Encore aujourd’hui, elles peuvent être perçues comme des anomalies, troubles psychiques et pratiques déviantes.
Le sigle « LGBT » est souvent complété par le signe « + » pour inclure d’autres variantes d’identité de genre, de caractéristiques ou d’orientation sexuelle.

Vous êtes victimes ou témoin ?

De discriminations : utiliser la plateforme antidiscriminations.fr ou composer le 39 28
D’injure ou de diffamation à caractère raciste, antisémite ou anti LGBT : composer le 116 006